Performance globale et durable (BeezFlash)

La Performance globale et durable a deux finalités : être rentable das la duréeen répartissant équitablement les résultats. Et ce, avec les parties intéressées. Impliquer ces parties intéressées est capital car tôt ou tard, si on ne les implique pas, l'impact de notre activité sur elles va se manifester, de façon plus ou moins violente, et elles vont alors régir : c'est la raison des successions de crises vécues en ce début de siècle.

La performance globale et durable c’est avant tout trois leviers :

• Performance. C'est obtenir les meilleurs résultats possibles en utilisant au mieux et au maximum les moyens disponibles… sans pour autant avoir d’objectif. Certes, en fixer un peut donner une cible à atteindre mais ça ne doit pas être une fin en soi. Car de nombreux éléments de contexte peuvent apparaître et nous obliger à nous adapter. Deux autres notions complète cette dynamique : La notion de « Benchmark » (on fait mieux que les autres) et la notion de « Maîtrise » (ce que l'on fait est sous contrôle et reproductible). Enfin, la performance se recherche tant à court terme (résultats immédiat, c’est ce qui fait vivre aujourd’hui) que durablement (assurer les résultats pour demain).
• Globale. Ce levier consiste tout d'abord à décloisonner. Quoi ? Les silos, processus, directions, sites… pour voir plus collectif. Il consiste ensuite à mixer toutes les spécificités métiers, secteurs, produits…. Il consiste enfin à intégrer tous les systèmes existants de type système de management, de maturité, d’excellence… et aussi de contrôle interne, de contrôle de gestion. Bref, “Global” vise donc à décloisonner, mixer, intégrer.
• Durable. Être durable, c’est prendre en compte dans la stratégie : les valeurs, les parties intéressées significatives et leurs enjeux-exigences majeurs. Cela se traduit par la définition d’une mission, d’une vision et de valeurs. Ce levier « Durable » embarque toutes les dimensions du développement durable (économique, social, sociétal, environnemental…) avec un maître mot, “développement”.

Pourquoi le mot “développement” est-il mis en exergue? Dans le développement durable, on pense souvent “durable” en évoquant les composantes sociale, économique, environnemental, sociétale. C’est très bien, sur le papier, et dans les faits on constate que ça conduit souvent à un certain immobilisme, principe de précaution, réserves. On oublie ainsi trop souvent que l’essence même du développement durable est “un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs”, citation de Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien (1987). La notion de développement est donc vitale. Se développer, c’est aller de l’avant. Pas n’importe comment et à n’importe quel prix, certes, mais aller de l’avant tout de même.

La performance globale et durable, c'est trois dimensions: Maximiser les résultats par rapport aux objectifs stratégiques ; Avec les moyens les plus pertinents ; En assumant sa responsabilité sociétale. Les trois sont complémentaires et ont leur importance.

Comment intégrer tout cela au sein de l’organisme? Quel système de management pour atteindre cette performance globale et durable ? Voici le mode d’emploi en trois temps :

• Premier temps, prendre en compte les enjeux et exigences des parties intéressées pour définir et décliner la stratégie. Formaliser la stratégie sous forme de mission-vision-valeurs. Décliner cette stratégie en objectifs-moyens-résultats.
• Deuxième temps, maîtriser le fonctionnement. Pour cela, il faut mettre en place les moyens de maîtrise pertinents. Comment ? En maximisant les accélérateurs et en limitant les freins à l’obtention des résultats.
• Troisième et dernier temps, piloter. C’est à dire s’assurer que l’on va bien dans la bonne direction et vérifier que tout fonctionne correctement. Cela consiste à sortir régulièrement la tête du guidon en comparant les résultats obtenus avec les résultats visés !

Au delà de tout intégrer, la performance globale et durable a pour but d’embarquer de nombreux outils et méthodes, déjà connus comme le SWOT, EFQM, et d’autres plus innovants comme la gouvernance cellulaire ou le capital immatériel…

Pour en savoir plus sur le diagnostic de Performance Globale et Durable, voir ici.

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